Vous
le savez sûrement, Nathan a trouvé un poste
à Barcelone et nous prenons l’avion le 12 février, direction une nouvelle vie au pays de la sangria et
des tapas. Si je suis très contente à la perspective de cette nouvelle aventure et à l’idée de
retrouver la vie citadine qui me manquait beaucoup, quitter les Etats-Unis et dire au revoir à 4 belles années d’expatriation ne se fait pas sans
un pincement au cœur. Voilà donc, à quelques jours du départ, quels sont les
sentiments contradictoires qui ont raison de moi.
Le bilan
Mais
avant toute chose, il est l’heure de faire le bilan de cette expérience de vie aux Etats-Unis. J’avais déjà rédigé des articles
après un et deux ans d’expatriation, (les articles respectivement par ici et là) bien sûr, avec le
temps, ma perception de la culture américaine et de ce pays s’est affinée.
v Voyages &
découvertes
J'ai encore beaucoup à découvrir question tourisme et j’espère
pouvoir un jour me rendre dans les destinations que je n’ai pas encore eu le temps de
visiter : l’Oregon et l’Etat de Washington, Chicago mais aussi l’Alaska ou encore Hawaï et pourquoi pas les plaines du Midwest
? Mais je pars aussi avec l’agréable sensation d’avoir pleinement profité de ces (presque) 4 années aux Etats-Unis.
Grâce à mes missions d’auteur pour le Petit Futé, j’ai eu la chance de beaucoup
voyager dans ce vaste pays, de faire des
rencontres et multiplier les expériences uniques. J’ai aussi beaucoup
voyagé personnellement, avec de la famille en visite ou avec Nathan. Mais les
Etats-Unis sont un pays magnifique dont
je n’imagine pas épuiser les charmes.
v Ouverture culturelle
D’un
point de vue plus social, j’ai également eu la chance, grâce à mes nombreux voyages, de me confronter aux différentes cultures qui composent ce
pays. Ce qui est fascinant aux
Etats-Unis, c’est que parfois on a l’impression d’avoir affaire à une
culture homogène, parfois trop lisse, voire monotone mais en creusant un peu, on se rend compte que l’histoire et les différentes vagues
d’immigration qui ont formé ce pays ont façonné des cultures singulières et propres à chaque région. Se balader
dans la campagne « amish » de Lancaster
entre fermes sans électricité et charrettes, se déhancher sur les airs entraînants du quartier latin de
Miami, flâner dans une ancienne
ville minière des Rocheuses entre saloons et casinos, découvrir l’héritage mexicain omniprésent au Texas
ou discuter avec des personnes qui ont vécu la ségrégation raciale au cœur de l’Alabama sont autant d’expériences
qui m’ont permis de mieux comprendre ce pays.
Et l’une
des cultures que j’ai eu l’occasion de découvrir plus en profondeur, c’est
bien sûr la culture du Sud dont je me suis imprégnée depuis 4 ans (la Caroline du Nord, appartenant à la
région du Sud des Etats-Unis). Pour
autant, je ne maîtrise pas parfaitement le
« slang » (argot) local, j’ai encore du mal avec l’accent du Sud, notamment celui des
campagnes les plus reculées et suis loin de passer pour une native. Mais j’ai
développé de nombreuses compétences parmi lesquelles l’art d’apprécier le BBQ, la capacité à rester stoïque devant un alligator et j’ai également développé une
très bonne connaissance de l’histoire
(difficile) de cette région.
v Connaissance de soi
En
résumé, ces 4 années ont été pour moi 4 années de découvertes permanentes dont je ressors avec le sentiment de mieux
comprendre ce pays mais aussi de mieux me comprendre
moi-même. Vivre loin de son pays
natal permet à la fois de prendre du recul par rapport à tout ce qui nous
semble normal quand on évolue toujours au sein de la même culture. Cela permet de comprendre ce qui fait justement l’essence de cette culture et de nos racines et ce qui nous définit en
tant que français. C’est aussi l’occasion de mettre à l’épreuve ce qui nous
manque et ce qui nous manque moins. Cela m’a personnellement permis de me
rendre compte que si je suis très fière
de mes racines et de mon héritage culturel, la découverte d’autres cultures,
d’autres modes de vie et le dépaysement sont autant de sentiments et
d’expériences qui me poussent à voir l’expatriation
non comme une parenthèse dans ma vie mais comme un mode de vie que j’espère pouvoir longtemps conserver.
v Sur le plan humain
L’expatriation, c’est aussi une expérience humaine hors norme, où l’on
crée des liens très forts. Souvent beaucoup avec la communauté française, dans laquelle
on se retrouve immédiatement sur un tas de points. Ce qui est d’autant plus
marqué dans un pays comme les Etats-Unis
où le rythme de sortie est différent
du rythme français. Si je regrette souvent que nous ne nous soyons pas faits plus
d’amis américains, nous avons, tout de même, créé des belles amitiés avec des Américains ou Franco-américains (en trichant un peu 😉) et nous avons fait de
belles rencontres qui nous marqueront forcément longtemps.
v Sur le plan
professionnel
S’expatrier a, pour premier avantage
professionnel, dans la plupart des cas, de découvrir
ou perfectionner une langue. Dans le cas des « accompagnants »
comme moi, il y a plusieurs possibilités : trouver un travail dans son domaine (à condition
que la langue ne pose pas de problème et qu’il n’y ait pas de souci
d’équivalence des diplômes) ou s’adapter et repenser sa carrière. Pour ma part, j’occupais, avant de partir aux
Etats-Unis, un poste d’attachée de
presse dans le tourisme. Bien que parlant bien anglais, mon niveau ne me
permettait pas pour autant de postuler à un poste d’attachée de presse ou autre
poste dans la communication et la rédaction
en anglais. J’ai essayé, un temps, de développer une nouvelle activité (représenter des domaines viticoles français sur le marché américain) avant de continuer à m’orienter dans le tourisme mais en
ciblant un autre angle : le tourisme
aux Etats-Unis. J’ai d’abord commencé par explorer le pays et à parler de
mes road-trips et autres voyages aux
Etats-Unis sur le blog. Puis, je suis devenue auteur pour le Petit Futé et
j’ai, finalement, créé mon agence pour voyager
différemment aux Etats-Unis, Travel With Me In US.
L’idée
étant, à l’origine, de développer un projet
que je puisse exporter facilement. Aujourd’hui, je rentre donc en Europe avec ma structure et le double avantage
d’être sur le même fuseau horaire que la France, facilitant les communications
avec les clients, tout en ayant toujours un relais aux Etats-Unis pour assurer le suivi et le contact des voyageurs sur place.
v Le top 10 de mes expériences les plus marquantes aux US
★ Le
jour où j'ai eu un "avis de violation" placardé sur la boîte
aux lettres car on n'avait pas tondu notre pelouse.
★ Le jour
où j'ai vu un coyote traverser notre jardin au milieu de la
nuit.
★ Le jour
où je me suis fait "pulled over" (arrêtée) par la police car
je roulais trop vite et que j'ai dû payer un avocat pour me représenter devant
le juge.
★ Le jour
où je me suis retrouvée dans la campagne "amish" de
Pennsylvanie et me suis familiarisée avec le mode de vie de cette communauté.
★ Le jour
où j'ai rencontré mon premier cowboy, santiags aux pieds,
chapeau à bord relevé vissé sur la tête, accoudé à un bar dans le Wyoming.
★ Le jour
où j'ai traversé 6 Etats en une journée et que j'ai
compris que je ne verrai plus jamais la route de la même façon.
★ Le jour
où j'ai discuté avec une personne qui avait participé à la fameuse
marche de Selma à Montgomery en Alabama avec Martin Luther King.
★ Le jour
où j'ai assisté à mon premier match sportif aux Etats-Unis,
une expérience incontournable !
★ Le jour
où j'ai passé 4 jours dans un ranch dans les montagnes du Colorado et
ai partagé la vie de Jody et David, ses propriétaires.
Ce qui va me manquer
Voilà
pour le bilan posé de cette expérience
d’expatriation mais quitter un pays dans lequel on a vécu plusieurs
années, c’est aussi un mélange de sentiments
plus ou moins rationnels, empreints de joie et d'excitation à la perspective d'une nouvelle vie mais aussi de nostalgie, d’appréhension et de doutes.
Pour ma part, je suis un peu dans la phase
« deuil » que je vis un peu en solo car Nathan ne pense rien
regretter de sa vie ici, considérant avoir fait le tour de ce qu’il avait à
découvrir de cette expérience d’expatriation
aux Etats-Unis. Je suis triste de quitter mes amis, mon
agréable maison à l’orée de la forêt et surtout la nature des Etats-Unis. J'ai eu la chance de tellement y voyager et d'y vivre tellement d'expériences. Je suis un peu dans la phase où voir la photo d’un parc national, d’un lac de montagne ou d’un écureuil me donne la
larme à l’œil. Je parlais de sentiments pas forcément rationnels en voici
un 😉 Je sais pertinemment que l’Europe recèle de magnifiques parcs et que si je suis en manque d’adrénaline de camper au milieu des ours, je pourrais toujours aller dans les Pyrénées mais je regrette
déjà les grands espaces américains. Une nostalgie qui vient aussi du fait que
je n’ai jamais autant apprécié de paysages
aussi grandioses qu’aux Etats-Unis, pays qui fut, aussi, celui de nombreuses
premières fois : premier geyser, premier canyon, première rencontre
(dans la nature) avec un ours, un alligator ou encore un bison... Mais attention, je suis aussi très contente à l'idée de déménager à Barcelone, de revivre en ville, près de la mer, au rythme des tapas et des sangrias dans une ville que j'aime beaucoup. Et c'est là où ça se complique émotionnellement quand tous ces sentiments contradictoires arrivent en même temps !!! Toujours est-il que la nature américaine va beaucoup me manquer, tout comme les villes et certaines habitudes que j’essaye de lister
parfois dans un coin de ma tête. Voici une liste non exhaustive et complètement
dans le désordre de ce qui va me manquer
aux Etats-Unis et à Durham :
Ø Les soirées avec nos
copains et nos copains français notamment.
Ø Le camping aux Etats-Unis, particulièrement le confort (propreté des sanitaires,
équipement des sites avec table, chaises, emplacement pour le BBQ) et la
possibilité de faire des feux…
Ø Les musées ultra-ludiques
et pédagogiques.
Ø La facilité de façon
générale : aux Etats-Unis tout semble plus simple (dans l’administration,
dans les magasins, dans la vie de tous les jours). Normal, tout est pensé pour
simplifier la vie des clients et des usagers et c’est quelque chose de très
appréciable au quotidien.
Ø Rouler aux Etats-Unis, la gratuité de la plupart des autoroutes, le petit prix
de l’essence et les stations essence de bord de route, la possibilité de tourner à droite quand le feu est rouge et les boîtes de vitesse automatiques.
Ø Les parcs nationaux, certes magnifiques mais également tellement bien pensés et
aménagés.
Ø Le sens du service et la
politesse des gens.
Ø Tout un tas d’expressions et concepts qui décrivent avec justesse des situations de la vie de tous
les jours (lien vers l’article sur certains de ces concepts ici).
Ø Les repas de
Thanksgiving.
Ø Les Coffee shops,
bien différents de nos cafés européens, qui sont aussi des lieux très agréables
pour se poser et travailler.
Ø Les WC, partout et
propres !
Ø Tous les petits
côtés pratiques du quotidien : les distributeurs d’eau partout, les boîtes aux lettres qui permettent, en remontant le petit drapeau
rouge, de déposer du courrier que le facteur se chargera de poster ; les espaces pour poser des verres ou tasses
dans les voitures ; les sièges super confortables des cinémas...
Ø Les super Visitor
Center (offices de tourisme) que l’on trouve aussi bien dans les parcs
qu’en ville.
Ø Quelques spécialités
américaines comme le BBQ, la Soul Food (cuisine du Sud), les "biscuits" (petits
pains de beurre à la texture proche du scone), le homard pas cher, le bacon…
Ø Les magasins de
seconde main, plus répandus aux Etats-Unis et souvent mieux achalandés.
Ø Les options pour
tous : les menus avec des options sans gluten, végane ou végétarienne,
les lieux pet ou kid friendly (adaptés aux animaux domestiques et enfants).
Ø La marque de
cosmétique Burt's Bees dont le siège est à Durham, une marque de cosmétiques naturels que j’aime beaucoup.
Ø L’ambiance
d’Halloween et les décorations de Noël.
Ce qui ne va pas me manquer et que je languis
de retrouver en Europe
Parmi
les choses qui, en revanche, ne me manqueront pas, voici quelques généralités :
Ø Le pourboire de près
de 20% qui alourdit beaucoup les sorties au restaurant ou au bar.
Ø Les horaires
américains (trop tôt, surtout pour le dîner).
Ø La malbouffe,
même si l’on peut trouver de tout aux Etats-Unis, bien manger et manger
équilibré est très souvent trop inaccessible.
Ø Le besoin de présenter tout le temps sa carte d’identité pour acheter de
l’alcool.
Ø Le prix des soins
médicaux (même avec une bonne et coûteuse assurance, certaines spécialités restent très chères comme les dents, les
yeux…).
Ø Le prix et le manque
de transports en commun dans les moins grandes villes et une grande partie
du pays.
Et
bien sûr, difficile d’évoquer ce sujet sans parler des choses qui m’ont manqué
durant ces années de vie aux
Etats-Unis et que je suis impatiente de retrouver. J’écrirais probablement un article plus détaillé après avoir
passé quelques mois en Europe pour parler tout ce que nous redécouvrons avec joie mais pour l’heure voici les grands points qui me donnent envie de rentrer en Europe :
★ la culture latine : le décalage que nous ressentons souvent avec les Américains est l'une des raisons qui me fait dire que, sur le long terme, la vie aux Etats-Unis n'est peut-être pas faite pour nous. Nous avons besoin de plus de spontanéité, de plus de profondeur et d'intensité dans nos échanges sociaux et le côté très rangé des Américains et souvent casanier et toujours "politiquement correct" est parfois un blocage.
★ un bon système social : vivre aux Etats-Unis permet de se rendre compte de la chance que nous avons en Europe niveau système social. Les Etats-Unis ont un système social terrible, rien de nouveau là-dessus, mais en tant qu'Européen on a dû mal à imaginer vivre sur le long terme avec la menace de devoir se ruiner en cas de grave maladie, entre autres problèmes.
★ les
petits détails du quotidien qui me manquent
: les boulangeries, les marchés, le plaisir de marcher en
ville...
★ la culture latine : le décalage que nous ressentons souvent avec les Américains est l'une des raisons qui me fait dire que, sur le long terme, la vie aux Etats-Unis n'est peut-être pas faite pour nous. Nous avons besoin de plus de spontanéité, de plus de profondeur et d'intensité dans nos échanges sociaux et le côté très rangé des Américains et souvent casanier et toujours "politiquement correct" est parfois un blocage.
★ un bon système social : vivre aux Etats-Unis permet de se rendre compte de la chance que nous avons en Europe niveau système social. Les Etats-Unis ont un système social terrible, rien de nouveau là-dessus, mais en tant qu'Européen on a dû mal à imaginer vivre sur le long terme avec la menace de devoir se ruiner en cas de grave maladie, entre autres problèmes.
★ l'éducation
et la scolarité : je ne me sens pas en phase avec le système
d'éducation américain qui met beaucoup de pression aux enfants et
aux parents dès le plus jeune âge. Pour "réussir", il faut souvent intégrer
les meilleures écoles, cela veut dire des frais souvent astronomiques et
une grande compétition et cela vaut pour les écoles, les collèges, les lycées
et parfois, même les crèches. Après cela, il faut commencer à construire
son CV pour préparer son entrée à l'université et cela commence dès
le plus jeune âge, compétitions sportives, bénévolat, clubs scolaires... là
encore il faut exceller pour se démarquer. Et quand enfin, on a réussi à être
admis à l'université il faut, souvent, s'endetter sur de nombreuses
années avec un prêt étudiant. Cette ultra-compétitivité est
responsable, à mon sens, de nombreux maux de la société américaine et le
système européen me semble beaucoup plus sain même si nous avons beaucoup de
progrès à faire à ce niveau-là.
Vers de nouvelles aventures
Décider
de quitter un pays pour un autre a
toujours des inconvénients et des
avantages. Pour notre part, nous savons que nous allons perdre en qualité de vie, en quittant
notre vie paisible de Durham pour le
centre vibrant et touristique de
Barcelone et en abandonnant notre maison avec 3 chambres et un grand jardin
pour nous retrouver dans un petit appartement sans extérieur mais la question
qui doit se poser est qu’est ce qui
définit sa qualité de vie ? C’est mon amie Eugénie qui m’ a fait
prendre conscience de cela alors que je lui faisais part de toutes ces interrogations et doutes. Personnellement,
c’est en ville que je me sens la plus heureuse et la plus vivante tout
simplement. J’ai besoin de l’animation
de la ville, de son tourbillon
culturel, j’ai besoin de pouvoir marcher pour me rendre au cinéma ou à la
boulangerie. Si j'avais donc, sur le papier, une parfaite qualité de vie en Caroline du Nord, il y a pourtant des choses fondamentales qui manquait à mon quotidien. Barcelone est donc pour moi, un très bon compromis qui me permet à
la fois de retrouver la vie citadine
chère à mon cœur, de me rapprocher de ma famille et mes amis sans perdre de
vue ce moteur essentiel : découvrir un autre pays et une autre culture. Bien sûr, on connaît tous plus ou
moins l’Espagne ou Barcelone. Pour
ma part, je vais en Catalogne depuis
que j’ai quelques mois car nous y avons un appartement de famille, près de la
frontière. Mais, pour autant, je ne connais
que bien peu Barcelone, la Catalogne ou encore même l’Espagne et je suis impatiente à l’idée de découvrir ce pays qui est
si proche géographiquement et culturellement de nous et que je connais si
superficiellement. Et pour pimenter un
peu le tout, alors que je me sens, aujourd’hui, très à l’aise en anglais,
je vais devoir composer avec une nouvelle langue dont ma pratique et mes bases
sont bien rouillées. Et ce n’est pas sur Nathan que je vais compter car il ne
parle pas un mot d’espagnol !
Je pense que cela aura l’avantage de donner matière à un futur article dans
lequel je parlerai de notre installation
à Barcelone.
PS : l’emploi du terme expatriation fait souvent débat,
dans la mesure où peu de ce que l’on appelle expatriés, sont réellement dans
des situations d’expatriation (qui correspondent normalement à la mutation à l'étranger d'un employé pour une mission plus ou moins longue ). Le terme
immigration, souvent plus adapté, serait dénigré car connoté péjoratif, on
dit d’ailleurs que les pays pauvres immigrent alors que les pays développés
s’expatrient. Pour ma part, l’expatriation, semble toutefois davantage
correspondre à notre situation, à savoir déménager à l’étranger suite à une offre
de poste et non émigrer définitivement dans un pays.
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Bonne route dans ce nouveau pays, où j'espère qu'on réussira à se croiser. Bises
RépondreSupprimerMerci :)
SupprimerJ'ai suivi un peu dans l'ombre tes aventures car je suis un peu dans la même situation.
RépondreSupprimerLes sentiments que tu vis je les partage aussi car on va probablement rentrer en europe dans les mois qui viennent!
Nous vivons dans une grande ville ici et j'avoue que l'idée de me retrouver en campagne me ferait du bien mais à priori ce n'est pas sur envisageable sur le papier.
Je suis curieuse qu'elle ville vous aurait intéressé autre que Barcelone ?
Dans ma tête je sais aussi que j'ai la bougeotte donc je pense qu'on repartira dans plusieurs années.
Bon retour, et bon courage pour la gestion de tout cela!
C'est intéressant d'avoir des retours similaires :) J'ai longtemps été attirée par Londres mais moins par la météo...Je crois qu'au fond (et grâce aux livres de Carlos Ruiz Zafón) Barcelone m'a toujours attirée sans vraiment y penser donc je suis très contente d'avoir cette opportunité ! Je partage tellement cette bougeotte et l'expatriation est une expérience unique que je ne pourrais trop conseiller!!!!
RépondreSupprimer💗
RépondreSupprimerTu oublies le bon vin, la charcuterie, la bonne musique, les bars accessibles, la vie nocturne... et Gaudi !
RépondreSupprimerAh ah, non j'ai pas oublié ;) Mais j'en garde un peu pour un prochain article !
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