Notre road trip en Suisse avec un bébé et un van

Et voilà déjà plusieurs mois que nous sommes revenus de notre road trip en Suisse. C’est le temps qu’il m’aura fallu (entre bien d’autres?) pour trier mes photos, rassembler mes souvenirs, sélectionner les lieux, histoires dont j’avais envie de vous parler et poser le tout sur le papier ou plutôt sur mon clavier. Mais ça y est, il est enfin prêt, ce traditionnel article récap de notre voyage estival. Et cette année, vous l’aurez compris, je vous amène donc en Suisse, plus précisément, dans l’Oberland bernois.

Road trip en Suisse et voyage en van

Road trip en Suisse : but why ?

Mais tout d’abord, je vous parle un petit peu plus du pourquoi du comment de ce road trip en Suisse. Et oui, pourquoi la Suisse et pourquoi partir en van ? Finalement, c’est une décision qui s’est un peu prise naturellement. Le père de Nathan nous a proposé, il y a déjà quelques mois de ça, de nous prêter son van aménagé cet été pour nos premières vacances à trois. Oliver n’étant pas fan de la voiture (c’est le moins que l’on puisse dire), on a essayé de trouver une destination qui réponde à nos différents critères :

 trouver un endroit accessible sans trop de route

✓ avoir facilement accès à la nature avec une préférence pour la montagne

 et, si possible, dans un pays étranger, pour un peu d’exotisme, surtout par ces temps où les voyages se font rares

Let’s do it

Voilà donc comment est venue l’idée de partir en Suisse qui se trouve à environ 4h de route du Vaucluse où nous avions posé nos valises une partie de l’été. En prime, il y avait sur la route, de la famille et des amis que nous voulions voir depuis un moment, c’était donc parfait.

Carte road trip oberland bernois


Notre road trip en Suisse les temps forts

Road trip en Suisse : du projet à la réalité

Voilà donc quel était le plan initial : faire un road trip en Suisse d’une grosse semaine tout en coupant la route avec des pauses chez des amis ou de la famille et dormir dans notre van, en bivouac, dans des aires autorisées en France et en camping en Suisse (puisque le camping « sauvage » est interdit partout dans l’Oberland bernois, notre destination en Suisse Allemande).

Le van est assez petit mais super bien aménagé : lit confortable, frigo, table, coin pour cuisiner, auvent pour la pluie… A ça, nous avons ajouté la nacelle d’Oliver pour qu’il puisse dormir à côté de nous, un transat pour qu’il puisse manger et se poser un peu partout (ou plutôt que nous puissions le poser ?.

Notre organisation nous offrait donc, pour lui comme pour nous, pas mal de confort. Une condition sine qua non, en partant avec un bébé de 6 mois.

Quand la météo (suisse) s’en mêle

Et nous voici donc prêts à prendre la route sauf qu’en vérifiant une dernière fois la météo sous la chaleur provençale : on se rend compte qu’il va faire frais et qu’il devrait beaucoup pleuvoir

Nous avons envisagé un peu toutes les options de climat, on a prévu du froid, des solutions en cas de pluie mais bon pas tellement une météo full pluie ? Le camping est déjà réservé, on n’a toujours pas envie de faire beaucoup de route ou de rester dans la région et, accessoirement, on a trop envie d’aller en Suisse. On se dit qu’on avisera si ça devient trop compliqué et l’avantage du camping en van c’est qu’on est quand même bien protégé de la pluie et du froid. Alors à votre avis, bonne idée ou supposition hasardeuse ? La réponse dans la suite de l’article ?

Mini-road trip en Suisse mais road trip quand même

Je peux déjà vous dire que pendant ce (court) road trip en Suisse on en aura pris plein les yeux dans de magnifiques villes de montagne entre lacs aux eaux émeraudes et cascades hyper photogéniques. Qu’on aura fait le plein d’air pur et frais, qu’Oliver aura amorti la super combi en pilou pilou trouvée chez les grands-parents de mes cousins (à qui on a rendu visite sur la route), qu’on aura goûté du fromage à tomber, du vin et du chocolat, qu’on aura été dépaysé par l’allemand parlé dans cette région et par le côté très propre et discipliné des Suisses-allemands

  • 3 nuits sur place et vous comprendrez bien vite pourquoi pas 4 ?
  • 2 chevaux se câlinant dans le pré d’à côté nous offrant un spectacle adorable pendant qu’on faisait cuire nos pâtes le jour de notre arrivée au camping
  • 10, c’est le nombre de portions de dégustation de gruyère que j’aurais pu engloutir
  • 18 (°C), c’est en moyenne la température qu’il faisait la nuit dans le van
  • 60 Francs suisses, c’est le prix du téléphérique pour rejoindre le lac d’Oeschinensee
distributeurs fromage Suisse
billet franc suisse
bois libre service suisse
Oliver lac Oeschinensee

Informations organisation road trip en Suisse

Vous me connaissez, organiser des voyages c’est mon métier et j’adore passer du temps à chercher des info, des bons plans avant de partir quelque part, mais bon, clairement, le temps est devenu une denrée bien rare par ici ? et ce voyage a été organisé à la va-vite. Je me suis inspirée de pas mal de sites et du blog de ma copine Julie de Sunwhere.

Le prix et le coût de la vie

Alors clairement on n’est pas resté assez longtemps et on n’a pas fait assez de choses pour vraiment se rendre compte du coût de la vie en Suisse. Mais des dépenses que l’on a faites, voilà ce qu’on a retenu :

  • L’essence plus chère mais pas de différence non plus ahurissante
  • Le camping plus cher mais pas non plus beaucoup plus que le super camping aménagé +++ de la Côte d’Azur
  • Le restaurant bon, on passe, on n’y a pas été ? mais on a vu quelques prix de menus qui n’étaient pas aussi chers que ce que l’on imaginait.
  • Les courses pour manger : plus chères mais pas non plus complètement inaccessibles, cela dépend vraiment du type de produits

Grosso modo, tout était plus cher mais pas non plus x 2 ou 3, voire plus, comme on l’imaginait (exception faite de l’accès au lac d’Oeschinen en téléphérique qui nous a semblé vraiment hors de prix).

Pour info un franc suisse est égal à 0,92€.


Road trip en Suisse : un trajet mouvementé

On the road

Nous avons tout d’abord passé quelques jours sur la route. Nos visites nous ont conduits de l’Isère à l’Ain jusqu’à, finalement, la Haute-Savoie. Nous pensions dormir dans le van sur des airs de bivouac ou dans les jardins de nos hôtes. Mais, finalement, on a cédé, chaque soir, à la gentille proposition de chacun de troquer notre van pour une chambre confortable. C’était plus pratique avec la pluie annoncée et sans WC accessibles avec le van. Nous sommes tantôt passés entre les gouttes, profitant de moments sympa, de balades dans les pâturages, d’une séance d’équitation pour moi et surtout de chouettes moments en famille ou entre amis… tantôt non ?

Sur la route : pluie et plan B

Et finalement, c’est sous une bonne pluie que nous prenons la route en ce premier dimanche d’août. Nous faisons le choix (que nous regretterons un peu plus tard) de prendre la route et non l’autoroute pour rejoindre notre camping près de Thoune en Suisse allemande. Soit au total 3h40 de route au lieu de 2h20. Est-ce qu’on est maso ? Peut-être un peu oui ? Alors pourquoi ce choix vous me direz !

Prendre l’autoroute en Suisse

Pour prendre l’autoroute en Suisse, il faut payer une vignette (40 francs Suisse). On n’a pas pris le temps de se renseigner pour savoir où trouver la vignette, on se dit qu’on doit pouvoir la prendre à la frontière mais on ne trouve pas de confirmation en regardant rapidement sur Internet.

Et là, on se rappelle notre voyage en Slovénie plusieurs années auparavant, où nous avions galéré pour trouver la vignette obligatoire pour prendre l’autoroute slovène. De toute façon, il doit pleuvoir toute la journée, donc pas de visite vraiment possible et la route qui nous fait passer par le sud du lac Léman (contrairement à l’autoroute qui borde le lac par le Nord) est censée être belle.

On se dit que, finalement, puisque on a tout notre temps, autant opter pour la route et ne pas s’embêter avec la recherche de la vignette. Mais cela aurait été donc une journée de trajet pas très fun et même notre arrêt déjeuner aura tourné court ?

Pique-nique au bord du lac Léman

Vers 13h, on décide de se garer à côté d’une jolie promenade aménagée au bord du lac Léman dans la ville de Villeneuve. De loin, on aperçoit un petit centre historique qui a l’air mignon, on se dit qu’on ira peut-être faire quelques pas après déjeuner. De gros nuages noirs planent au-dessus de nos têtes et nous incitent à nous activer.

On installe Oliver dans son transat et on le fait manger avec la vue panoramique sur le lac embrumé mais, à peine le temps d’avaler sa purée de légumes, qu’il commence à pleuvoir. On se réfugie dans le van pour manger notre sandwich au chaud. On laisse les portes ouvertes dans un premier temps pour profiter de la vue puis, rapidement, il fait trop frais et on se calfeutre à l’intérieur. On a vraiment du mal à imaginer qu’on est en plein été. Le temps ne s’améliorera qu’en fin de journée, une fois arrivés au camping. Tant mieux car nous installer sous la pluie et ne pas permettre à Oliver de prendre un peu l’air avant de se coucher aurait fini de plomber cette journée assez laborieuse.

Road trip en Suisse : notre séjour au camping Burgistein

À l’origine, nous pensions dormir dans un camping près de la ville de Thoune ou, tout au moins, à proximité du lac de Thoune, pour pouvoir ensuite rayonner dans la région. La plupart des sites que nous avions prévu de visiter se trouvant à 40-50min de route de là.

Mais, malheureusement, comme nous nous y sommes pris au dernier moment tous les campings près du lac étaient déjà pleins et nous avons dû nous rabattre sur un établissement plus au nord. Ce qui, au final, nous a rajouté 20 minutes supplémentaires de route pour chaque trajet. Un pari risqué avec un bébé qui n’apprécie pas la voiture ? Je précise que les trajets en van ont été bien plus simples que dans notre voiture. Le van a 3 places à l’avant, du coup, Oliver était assis entre nous 2 et cela n’a pas été pour lui déplaire.

Mais, en définitive, nous avons été bien contents de nous retrouver dans ce camping hyper tranquille et perdu au milieu de la campagne. Les sanitaires et autres parties communes était extrêmement bien aménagés et d’une propreté irréprochable. Je ne sais pas si le camping accueille en général beaucoup de tentes ou si c’était dû au mauvais temps, mais il n’y a eu qu’une seule tente à côté de nous.

Le reste étant des mobil homes, des camping-cars. Du coup, chacun chez soi et c’était hyper paisible. Aucun bruit le matin au réveil ou le soir. Bon après, je ne sais pas si les Suisses sont très bruyants ? Quant au cadre et à la vue, je vous laisse apprécier par vous-même.

Nos coups de coeur de ce road trip en Suisse

Le lac d’Oeschinensee

C’était probablement la visite que je voulais le plus faire et c’est donc ce par quoi nous avons commencé. Ce n’était pas non plus hyper évident car le temps était vraiment instable et nous avons hésité un moment avant d’envisager l’ascension jusqu’au lac. J’avoue que le prix du téléphérique (plus de 60€ je crois entre le télécabine pour nous deux et le parkingnous a aussi un petit peu rebuté.

Mais, au final, nous n’avons pas du tout regretté et nous sommes redescendus pile-poil au moment où une petite pluie commençait à sévir. Après notre visite du lac aura été brève et nous n’aurons pas pu randonner comme nous l’aurions fait par beau temps, mais entre ça ou rien il n’y a pas photo ?

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’on le considère comme l’un des plus beaux, voire, le plus beau lac des Alpes suisses et qu’il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les reliefs culminant à plus de 3 mille mètres qui l’encadrent, sa couleur émeraude, les névés qui le surplombent et les jolies fleurs qui le bordent par endroits composent un tableau de carte postale. Au programme pour nous, ça sera pique-nique en admirant les barques qui filent sur l’eau en direction des montagnes puis une petite balade le long de la berge avant de reprendre le chemin du retour.

promenade lac Oeschinensee
kayac lac Oeschinensee
bébé lac Oeschinensee
arrivée lac Oeschinensee
selfie Oeschinensee
vache Oeschinensee
bébé heureux en Suisse
bébé heureux au lac d’Oeschinensee

Spiez et son panorama sur le lac

De retour de notre balade au lac d’Oeschinensee, la pluie cède rapidement sa place au beau temps, et c’est par un soleil estival que nous découvrons la jolie petite ville de Spiez. Dominée par un château et nichée entre des vignes accrochées à la colline et le paisible lac de Thoune, le cadre a beaucoup de charme. On en fait vite le tour, à moins que l’on décide de faire une sortie en bateau ou de visiter le château, mais ce n’en est pas moins une étape sympa à ne pas manquer quand on est dans les parages. J’ai particulièrement apprécié de me balader le long de la marina, de me poser face au lac avec la vue sur les montagnes alentour, ou encore me perdre dans les petites ruelles qui montent au château.

Panorama sur Spiez

La vallée de Lauterbrunnen

C’est l’autre visite que je voulais absolument faireLauterbrunnen est connue pour sa vallée verdoyante encadrée par de vertigineuses parois rocheuses d’où dégringolent pas moins de 72 cascades. C’est un peu le Walt Disney des cascades par ici dans un décor de film. Ça paraît irréel mais, pourtant, ça existe vraiment ! Promis, on l’a vu de nos yeux ?. Encore une fois, notre passage est court avec un ciel bien menaçant qui nous empêche de randonner. Pas de longues balades pour se rapprocher des nombreuses cascades au programme donc mais franchement on en prend déjà plein les yeux du peu que l’on voit de cette magnifique vallée. Première surprise : Staubbach Waterfall. Cette immense cascade en plein dans le village, avec les montagnes en arrière-plan, le décor est vraiment dingue.

On grimpe jusqu’à la cascade, une courte balade mais qui met en jambe ?. Puis on s’éloigne du village en traversant des pâturages parsemés de fermes typiques, des maisons au toit recouvert de mousse façon village de hobbits et on aperçoit même un groupe de chamois qui gambadent tranquillement. On verra deux autres cascades sur notre route, au final. C’est incroyable comme cette vallée est magnifique.

vallée Lauterbrunnen

On s’arrête pique-niquer sous un bois puis on continue à marcher en direction des montagnes. La pluie semble se rapprocher, on tente encore un quart d’heure de balade, on traverse les pâturages pour basculer de l’autre côté de la rivière et on retourne au village. Dommage que nous n’ayons pas pu faire la randonnée qui conduit à de nombreuses autres cascades mais nous sommes déjà très contents d’avoir pu voir cette magnifique vallée.

village vallée de Lauterbrunnen
chalet vallée de Lauterbrunnen
cascade dans Lauterbrunnen
cascade Lauterbrunnen
cascade Lauterbrunnen
panorama vallée de Lauterbrunnen
ballade vallée de Lauterbrunnen
chalet Lauterbrunnen
randonnée vallée de Lauterbrunnen
maisons typiques vallée de Lauterbrunnen
rivière Lauterbrunnen

La jolie ville de Thoune

Finalement, le temps tient encore et nous laisse encore un peu de répit. On en profite pour visiter Thoune. La ville, qui porte le même nom que le lac qui la borde, est la porte d’entrée de l’Oberland bernois. Elle est connue, notamment, pour sa vieille ville aux jolies ruelles pavées et son château médiéval avec ses hautes tourelles qui dominent le lac. Nous commençons notre (rapide) visite au bord de la rivière et nous dirigeons vers la grande roue et une place très animée en cette fin d’après-midi. L’ambiance est festive et détendue, on apprécie beaucoup. On continue vers la très belle place toute blanche de la mairie, des musiciens nous y accueillent en même temps qu’un début de pluie légère puis nous remontons une rue commerçante où vélos, petits commerces et bâtiments typiques jouent du coude à coude. Et finalement, on remonte doucement vers le château. La visite doit être sympa mais je trouve, personnellement, que le château est bien plus impressionnant en photo vu de loin avec ses hautes tours et le lac en fond qu’en vrai;

place ville Thoune
promenade rivière Thoune
rivière Thoune
roue ville Thoune
pont couvert Thoune
rue commerçante Thoune
bâtiment typique Thoune
vélos ville Thoune
place ville Thoune
château Thoune
château Thoune
Passage château Thoune

Fin du road trip en Suisse anticipée

Après notre visite de Thoune, nous rentrons au camping. Si jusqu’à présent nous sommes passés entre les gouttes, ce soir sera différent. Il pleut sans arrêt, on passe donc la fin de journée dans le van, on mange aussi dedans et je me débrouille pour aller aux sanitaires au chaud avec Oliver pendant que Nathan transforme le van en chambre à coucher. Ce n’est pas la soirée la plus fun mais pour un soir ça passe. En revanche, quand on se rend compte le lendemain que la météo sera identique, voire pire, on décide d’anticiper notre retour d’une nuit. Agréable surprise, le gérant du camping nous rembourse notre dernière nuit sans que nous ne lui ayons demandé et on reprend la route de la France avec une dernière étape à Gruyères.

Gruyères, son château et ses fromages

J’avais lu quelque part qu’en plus de ses caves (de gruyère, bien sûr ?), Gruyères était une étape sympa mais je ne me rappelais plus trop pourquoi. Belle surprise, donc, c’est une très jolie ville médiévale avec une grande place centrale pavée et bordée de restaurants, cafés et magasins qui malgré un côté très touristique garde un charme typique. La ville est aussi connue pour son château médiéval qui la surplombe. Nous avons pris le temps de le visiter, un agréable moment dans un décor digne d’un film du Moyen-Age. Bien sûr, le soleil n’est toujours pas de la partie. Cette visite de Gruyères aura aussi été marquée par un passage à la Maison du Gruyère. Honnêtement, avec plus de temps et un peu plus de renseignements, c’est une étape que je ne referai pas forcément. La visite a le mérite d’être instructive on y découvre la particularité du gruyère et de sa production et c’est aussi l’occasion de déguster quelques gruyères d’âges différents (une dinguerie). Mais je pense que la visite d’une cave de gruyère aurait été bien plus intéressante.

panorama chateau Gruyères
panneau ville Guyères Suisse
maison du Gruyère Suisse
Entrée village Gruyères Suisse
remparts Guyères Suisse
place Guyères Suisse
place Gruyères Suisse
vue chateau Gruyères
château de Guyères Suisse
chateau Gruyères visite
chateau Gruyères extérieur
chateau Gruyères
balade dans Gruyères
Panorama Gruyères

Le saviez-vous ?

Il y a le gruyère français et le gruyère suisse. Le gruyère suisse n’a pas de trou (le français a de petits trous lui), son goût est hyper fin et s’apparente à du Comté, rien à voir donc avec l’emmental à trous dans les sachets en plastique rouge que l’on trouve dans les rayons des grandes surfaces et que l’on appelle gruyère ?

Le camping en van (en Suisse) avec un bébé, je recommande ou pas ?

van en Suisse
road trip van en Suisse

Bon clairement, ça dépendra de plusieurs facteurs. Déjà, de si vous aimez les vacances avec de l’aventure ou si vous êtes plutôt confort et facilité. Dans ce cas, passez votre chemin ?

Ça dépendra aussi de la météo. C’est clairement beaucoup plus adapté quand il fait beau et chaud. À l’exception faite du temps et des contraintes liées à la pluie et aux températures fraîches, nous avons beaucoup aimé ce road trip en Suisse en van que nous avons trouvé plutôt facile au final. Et on serait prêt à recommencer rapidement !

Mais voilà dans les grandes lignes les points positifs et les points négatifs :

  • Dormir avec un bébé à côté, pas facile facile

Vous me direz, ça n’a changé pas grand-chose pour nous puisque Oliver dormait encore dans notre chambre à ce moment-là. Mais nous l’avions passé dans un lit qui n’était plus collé au nôtre donc avec un petit peu plus d’indépendance pour tout le monde. Le souci, dans le van, avec la petit nacelle collée à notre lit, c’était donc qu’il fallait se coucher en même temps que lui (pas le choix quand il pleuvait et qu’on ne pouvait pas passer la soirée dehors) ou alors se glisser dans le lit en mode ninja et en faisant attention à tous nos faits et gestes comme si notre vie en dépendait !

  • Savoir où dormir ?

Au début, nous pensions dormir sur des aires autorisées ou dans des coins de campagne mais on s’est vite rendu compte que c’était impossible en Suisse. On pensait donc le faire côté français mais, là encore, ce n’était pas vraiment évident au bord du lac Léman et puis la météo est venue s’en mêler. Dormir dans un espace non aménagé quand il pleut et que l’on ne peut pas forcément tirer le auvent, que l’on n’a aucun autre espace abrité en dehors du van quand il faut faire de la place pour transformer la partie salon en lit, ou encore ne pas avoir de douche et de sanitaires à l’abri de la pluie et au chaud, c’est quand même plus galère… Au final, nous avons trouvé qu’avec un bébé, dormir en van dans un camping était la solution la plus pratique et la plus fonctionnelle.

  • Avoir tout à portée de main

Le principal avantage que j’ai trouvé à voyager en van avec un bébé, c’est que l’on a tout à portée de main, tout le temps. La nourriture, l’eau, les affaires de rechange, les couches… On peut trimballer son transat un peu partout, on n’a pas à se prendre la tête le matin sur quoi prendre, selon la météo, les activités du jour… Et c’était particulièrement précieux vu le climat compliqué.

  • Confort du van

Faire du camping avec un bébé, ça me semble jouable mais quand même bien moins pratique. Honnêtement, c’est un sacré avantage d’avoir un frigo, des placards pour pouvoir stocker et organiser facilement les provisions et les affaires du bébé. Le coin pour cuisiner est aussi très pratique, sans compter la douche (qu’on n’a pas utilisé au final puisqu’on était soit chez des gens soit au camping).

The end

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